Friday, July 29, 2005
Thursday, July 28, 2005
Comme Un Avion Sans Ailes
Réussir, réussir, tel est le dogme que nos parents nous ont imposé. Pas de pitié pour les perdants, il n'y aura pas d'acharnement thérapeutique pour la sauvergarde de leur intellecet. Déperdition et défi riment dans l'immuable système téléphage qui nous entoure. Comment voulez-vous réussir dans une société hyper-consommatrice pronant la réussite rapide ? Après le célèbre slogan "Sous les pavés, la plage" allant de l'avant, les jeunes se sont dotés d'un nouveau credo "Gagner plus travailler moins". On ne perçoit même plus l'idée de révolution culturelle ou progressiste, mais seulement une idée pragmatique où tout, dans ce monde, devrait tomber du ciel sans aucun effort. On devine derrière tout cela la présence des Etats-Unis et le phénomène Big Brother. Combien de gamines prèpubères jouissent devant des pseudos-stars de la chanson ? Le chiffre doit-être éffarant. En plus de ce genre d'émissions, nous nous sommes dotés du dernier cris des cas sociaux. Il suffit d'aller dans un camping de campagne et vous constaterez les dégas. En plus de cela, on leur donne le RMI, à ces fénéants, racistes et stupides. Alors qu'une personne de couleur se fait refuser une place dans une entreprise. Nous allons, tout simplement, à reculons. Là nous pouvons dire qu'échec rime avec réussite.
"La qualité d'un homme se calcule à sa démesure ; tentez, essayez, échouez même, ce sera votre réussite."
[Jacques Brel]
"La qualité d'un homme se calcule à sa démesure ; tentez, essayez, échouez même, ce sera votre réussite."
[Jacques Brel]
Tuesday, July 26, 2005
Sleep Alone
Dans ce monde il y a des choses étranges. Le seul fait que des morceaux de papier cul se collent à la lampe plafonnant les WC, me fait peur. Un portail qui se ferme tout seul, la télévision qui s'allume toute seule, des bruits partout en sont d'autres. Mais ce qui me fait sans nul doute le plus peur est cette duplication de vision se transformant en impression de déjà vu. Toute les scènes de ma vie sont du déjà vu. Symptôme aliquante, probablement. Des monstres androcéphales se reflètent dans mirroir des WC, puis viens le language amharique dans ma tête. Suis-je fou ? C'est comme savoir si le verre est à moitié plein ou à moitié vide. Dans le fond on s'en fout, il faut le vider. Seul un whisky Coca y répondra.
Monday, July 25, 2005
Sunday, July 24, 2005
Secret Garden
Changement de Ligne
Toujours les mêmes chiffres. Ma plume n'est plus. Je ferais donc comme Alan Scrymgeour, me contenter de photographies et de quelques mots. Car l'immagination je n'ai plus. Mon esprit virevolte à la recherche de la perfection, d'un silence intellectuel imposé dans les dédales de la vie. Mon imprésence sera présente dans chaque photographie, chaque mot. Aurevoir.
The Game Is Over
Défier les terroristes, défier Al Quaïda, défier tout ceux qui entravent à la liberté est le nouveau dogme des Etats-Unis. Depuis 2001 un climat de paranoïa s'est installé dans l'Etat doré. Le gouvernement avait commencé à exploiter la tragédie alors que Ground Zero fumait encore, comme si cet évènement avait été programmé afin d'assurer à George W. Bush, déjà mis à mal, une place au soleil. Dans ces cas là, on se sent bien sûr obligé d'attaquer des nations Arabes et Islamiques pouvant nuire à la sécurité du pauvre paysan Américain habitant dans le fin fond du Nebraska. N'oublions pas que les pays en question ont des réserves assez importante pour ravitailler le Ricain roulant en 4X4, ce qui n'est pas à négliger. Mais maintenant que le Royaume-Unis a été frappé de plein fouet par une série d'attentats, US and Co va t-il se mettre aussi à envahir l'île Britannique, par prétexte qu'ils abritaient des Pakistanais ayant eu des idées certes un peu saugrenues ? Sachant que le budget militaire américain se compte en milliards de dollars (malheuresement comme beaucoup d'autres pays), il n'est pas négligeable de penser qu'il y aura encore de nombreux pays qui payeront le prix d'une soit disant liberté démocratique, vous savez, la même qu'en Irak. Ces investissement sont sans fondements et il serait préférable de mettre l'argent de la guerre au service du progrès. Sécurité oui, mais pas à outrance. Faut-il pour autant tourner le dos aux autres problèmes et sortir l'étiquette du non-voyant ?
Friday, July 22, 2005
In Black And White
Nous ne sommes pas encore libres, nous avons seulement atteint la liberté d'être libres, disait Nelson Mandela. Ce pays aux zoulous blancs fait tâche sur le continent noir, et pourtant l'homme blanc à toujours su garder son hégémonie sur un peuple soit disant inférieur aux préceptes européens. Encore maintenant, de Messina, en passant par Joburg, à Cap Town, l'indifférence dans la différence existe. Il y a encore du racisme en Afrique du Sud me dit-on, mais comment voulez-vous qu'il disparaisse en Afrique du Sud s'il persiste chez nous messieurs ? En tout cas, tout semble aller pour le mieux sur fond de violence sociale.
-Quel effet cela fait-il de se faire libérer du jour au lendemain des chaînes de l'esclavage moderne ?
- Sur le vif, rien.
-Et Après 11ans ?
- Tout.
-Quel effet cela fait-il de se faire libérer du jour au lendemain des chaînes de l'esclavage moderne ?
- Sur le vif, rien.
-Et Après 11ans ?
- Tout.
Thursday, July 21, 2005
London 9.11
Emprunt de terreur, Londres continue de vivre, c'est l'image que les Londoniens veulent donner d'eux mêmes. Les punks, les noirs, les pakistanais, les musulmans, les asiatiques continuent d'arpenter les rues. Tous unis dans la différence, face à la même peur. La victoire terroriste n'est pas si proche que cela, mais un jour ou l'autre ils auront raison de nous. Placez des milliers de policiers dans les rues, des millions de caméras, des milliards d'espions, vous n'arriverez pas à bout des terroristes. C'est une puissance fantôme, imbattable, doté d'un dogme divin. Le XXI ième siècle appartiendra aux terroristes, et tout contrôler ne servira plus à rien. La peur s'arrêtera lorsque notre civilisation sera entièrement détruite et lorsque le monde sera voilé. Les terroristes n'en sont qu'à leurs balbutiements, mais lorsque que leur vent divin s'abbatra sur l'Occident, nul abris ne sera nécessaire. En conséquence, il ne faut pas croire que la France et plus particulièrement Paris est immunisé contre ce terrorisme. Car l'Irak n'est qu'un prétexte comme d'autres, et un jour où l'autre la capitale de la baguette sera touchée. London is the beginning, and after ?
A Sahib In The Sky
Moment volutpté dans une chaude journée d'été. Allongé dans l'herbe, un épis de blé dans la bouche, je contemple le ciel et ses dessins. Les brins d'herbe chatouillent mes oreilles, les coccinelles virevoltent dans tous les sens, et l'air, paisible, rafraîchit la terre. Les nuages se dessinent au gré du vent sous des formes abstraites de la vie. La colline impose sa façon de vivre, à la prairie et ses formes arrondies servent de subterfuge aux nuages. Les moutons blanc s'élancent dans le ciel. Ils fuient le regard humain. Je pose ma main dans cet éspace confiné du monde, à la recherche de cet être, unique, qui me manque. Il n'y a pourtant qu'un océan qui nous sépare. Sahib du ciel, veilles sur l'ange de mes rêves. Ma vie est un rêve irréalisable.
Wednesday, July 20, 2005
Black Out In Alaska
Entre un monochrome de Malevich et un paysage de l'Inupiak il n'y a pas grand chose, si ce n'est la vie. Ce jour-ci, la tempête de vent se fit sentir, et nous étions gelés jusqu'à la moelle. En plus du vent il y avait un épais brouillard qui masquait notre route. Lorsque, soudain, le vent cessa de souffler, le brouillard infranchissable fît place au soleil radieux du grand nord. La tempête se transforma en légère brise, juste de quoi laisser le drapeau états-unien flotter dans les airs. La route était encore longue jusqu'au village esquimau de Kaktovik et durant notre périple nous rencontrâmes toute sorte d'animaux, tels que les grand et majestueux caribous, ainsi que les grizzlis. Il y avait aussi encore quelques traces de neiges ici et là, et la nature reprennait forme. Le chant des oiseaux accompagnait notre marche jusqu'à que nous aperçûmes, au loin, une forme noire, et imposante. En continuant notre marche, cette tache noire, dans le sillage du paysage prenait forme. Sa forme était longue et s'étendait jusqu'à notre destination. Il s'agissait en faite d'un pipe line. "Qu'est ce qu'un pipe line peut bien foutre près de Katkovik, au nord de l'Alaska ?!", pensais-je. Nous longeâmes ce pipe line qui nous mena directement au village d'esquimaux. Plus nous nous approchâmes du village, plus un tintamare mécanique, grave, se faisait entendre. La nature se désemplissait petit à petit, pour disparaitre dans la zone de forage, lieu du bruit. Tout était désolation, où sont passés les 210 villageois ? L'industrie prenait ses droits sur la nature, et tout était noir. Un peu plus tard nous apprîmes que cela était dû à l'attitude écologiste du président de leur pays. Ici la bannière étoilée ne flottait plus, pauvres cousins d'Amérique...